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Documents : fonds patrimoniaux de la Médiathèque et des Archives Municipales de Roubaix, et des Archives Départementales du Nord

lundi 25 juillet 2011

Album : l'Exposition industrielle


 C’est dans l’avenue des Palais que les visiteurs vont admirer les réalisations et les technologies industrielles. Le textile bien sûr, mais aussi les activités d’extraction du charbon, la métallurgie, jusqu’aux progrès de l’économie sociale. 
 
 
Le Palais des Industries ouvre la perspective de l’avenue, du côté du Luna Park, en face du pavillon australien. Y sont présentés les nouvelles inventions liées à l’électricité, une section chauffage et ventilation, le stand italien, l’imprimerie et la photographie, les équipements de bureau, le groupe des sports et la section du tourisme. 
 
 
Le guide album officiel signale l’invention de la machine à dicter la correspondance à l’aide d’un phonographe enregistreur. C’est l’apparition du dictaphone que nous utilisons encore aujourd’hui, mais miniaturisé et numérique. 
 
 
Le grand quotidien local,à savoir le Journal de Roubaix, tient un stand où sont présentés les équipements d’une imprimerie. La société que dirige Madame Reboux est également une véritable maison d’édition qui publie livres et almanachs, et produit aussi nombre d’articles de papeterie (cartes, agendas, calendrier…). 
 
 
Le groupe des sports ne pouvait manquer de présenter les dernières avancées en automobile et en aéronautique. 
 
 
Situé en face des Palais des Industries et de la Belgique, entre l’Australie et la Nouvelle Zélande, le Palais des mines et de la métallurgie est un hommage rendu à l’autre grande activité de la région du Nord Pas de Calais. On voit ici la reproduction du treuil et du chevalet qui activent la descente dans les galeries de mine. 
 
 
Les industries du textiles utilisent massivement le charbon pour leur chaudières. Les compagnies minières présentent aux visiteurs la reconstitution d’une galerie de mine avec les diverses opérations de l’extraction du charbon. 
 
 
Une reproduction très réaliste des décors de la mine permettait aux visiteurs de se mettre quasiment dans les pas des mineurs, ici dans la cage de descente. 
 
 
On peut apercevoir sur cette vue à gauche le Palais des Industries divers, au centre le Grand Palais des Industries textiles et à droite le Palais des Mines. 
 
 
L’avenue des Grands Palais est le théâtre privilégié de la présentation des progrès de l’industrie et du commerce. Victor Laloux s’est chargé de l’architecture de cette voie monumentale. Après ce portique, on débouche sur le Grand Palais des Industries Textiles.
 
 
Le Grand Palais des Industries textiles, conçu par Victor Laloux et Auguste Dupire, d’une surface de 20.000m², occupe la position centrale de l’avenue des palais. 
 
 
La porte d’entrée monumentale est ornée de l’écusson aux armes de Roubaix réalisé par le sculpteur roubaisien Laoust. Elle donne sur une galerie d’honneur menant à une scène pour les réceptions officielles, les stands se répartissant de chaque côté. 
 
 
C’est sur le podium de la galerie d’honneur du Palais des Industries Textiles qu’Eugène Motte, industriel et maire de Roubaix, prononcera son discours de bienvenue le jour de l’inauguration. 
 
 
L’aile gauche du palais présente les tissus des grandes maisons roubaisiennes. Ici la maison Hannart, teintures et apprêts, rue des Champs
 
 
La maison Motte Bossut et fils et sa vitrine présente les productions de velours et de textile d’ameublement réalisées dans ses quatre grandes usines, trois roubaisiennes et une leersoise. 
 
 
Un diorama, c’est-à-dire une série de scènes reconstituées en volume, est réalisé par le statuaire lillois Maurice Quef. Il raconte l’histoire du textile en une douzaine de scènes. La vue ci-dessus représente l’industrie de la teinture d’autrefois. 
 
 
Un grand nombre de manufactures utilisent le caoutchouc dans la fabrication des vêtements. Elles tiennent une grande place dans l’exposition, et dans son palmarès.Ici la maison Coustou de Roubaix au 21 rue Vauban. 
 
 
Dans la partie droite du palais, se trouve un diorama sur l’histoire du costume, patronné par Georges Selliez, spécialiste en la matière, puisqu’il a appliqué à la confection les méthodes du taylorisme. 
 
 
Une autre vue du grand Palais des Industries textiles et l’avenue des Palais dont la perspective donne sur le Luna Park tout au fond. 
 
 
Le palais de la chambre de commerce se situe entre le palais des machines et le grand palais. L’architecte roubaisien Paul Destombes l’a réalisé dans le style de la renaissance flamande. 
 
 
Ce palais contient une frise allégorique des sciences, le rappel de la charte de Pierre de Roubaix, qu’on voit ici, et la présentation des grandes écoles du département. 
 
 
Face au Casino, c’est le Palais des Machines qui ouvre la perspective de l’avenue sur la droite de la photo. Il se présente comme une immense usine où sont regroupés les machines, les métiers et les appareils mécaniques de la production du textile. Les exposants sont internationaux.
 
 
 
Dans la partie de droite du Palais des Machines, sont présentées les équipements pour le tissage et le peignage.
 
 
Les stands proposent une reconstitution intégrale des opérations du textile, présentées par les maisons dont c’est la spécialité. Nous sommes entre la teinture et la filature. 
 
 
Le visiteur peut ainsi avoir une vision globale de la production textile. Ici, se trouvent les pompes centrifugeuses et les encolleuses. 
 
 
Les exposants sont internationaux. Ici un constructeur anglais de Bradford, Georges Hoogson. 
 
 
Ici le stand de la société gantoise Careels qui produit des moteurs diesel. 
 
 
Ou encore les allemands avec la société Wolf de Magdebourg, renommée pour sa fabrication de machines à vapeur. 
 
 
L’exposition des machines est si importante qu’il a fallu construire une annexe au bâtiment. Ce nouveau bâtiment présente une élégante symétrie avec le palais de l’économie sociale, son exacte reproduction, de l’autre côté de l’avenue. 
 
 
Le Palais de l’économie et de l’hygiène sociale accueille un grand nombre d’œuvres  philanthropiques roubaisiennes et lilloises, ainsi que le musée pontifical à la base de la tourelle du bâtiment. On y présente les collections du Vatican, et un diorama de la basilique st pierre de Rome.